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kikikiactu

15 décembre 2014

Guingamp ira à Kiev

http://cdn.sports.fr//images/media/football/ligue-europa/articles/heureusement-il-y-a-guingamp/guingamp/13270046-1-fre-FR/Guingamp_w484.jpg

Seul qualifié français pour les 16e de finale de la Ligue Europa, Guingamp connaît son futur adversaire: il s’agira du Dynamo Kiev, actuel leader invaincu du championnat ukrainien. Match aller au Roudourou le 19 février, retour au stade olympique le 26.

Après avoir découvert l’Est de l’Europe via un voyage à Minsk (Biélorussie) en phase de poules, Guingamp poursuivra son exploration de la région en allant découvrir Kiev, qui n’a pas laissé que des bons souvenirs à Saint-Etienne la semaine dernière, puisque certains de ses supporters se sont fait violemment agresser, faisant dire à un ministre local: "Au moins, ils se souviendront de leur voyage à Kiev." Souhaitons aux supporters bretons un meilleur accueil et surtout à l'En Avant une issue plus favorable, puisque l’ASSE est revenue d’Ukraine éliminée de la compétition par Dniepropetrovsk (défaite 1-0).

Pour situer la complexité de la tâche qui attend les hommes de Jocelyn Gourvennec, il suffit d’ailleurs de regarder le classement actuel du championnat ukrainien: le bourreau des Verts y figure au troisième rang, à huit points du leader, qui sera donc l’adversaire de l’EAG, le Dynamo Kiev, invaincu depuis le début de saison en Championnat avec 11 victoires et 3 nuls à la clé. En Ligue Europa, les Ukrainiens n’ont connu qu’un accroc lors de la phase de poules, battus par Aalborg lors de la 3e journée (3-0), ce qui ne les a pas empêchés de finir largement en tête de leur groupe, par ailleurs composé de Rio Ave et du Steaua Bucarest, avec 5 victoires pour 1 revers, 12 buts marqués et 4 encaissés.

Interrogé sur BeIN SPORTS, le président Bertrand Desplat ne disait pas autre chose, conscient de la tâche qui attend ses joueurs face à un club historique, 13 fois champion d’Ukraine, autant de fois champion d’URSS et vainqueur à deux reprises de la Coupe des Coupes, en 1975 et 1986. "Le tirage a eu la main lourde, le Dynamo Kiev a marqué l’histoire de la Coupe d’Europe, on va essayer de s’inspirer de la grande histoire du foot français, ça me fait penser à l’AS Saint-Etienne, si on peut les égaler, on sera évidemment ravis."

L’intéressé fait référence au fameux affrontement entre les partenaires d’Oleg Blokhine et ceux de Dominique Rocheteau en quarts de finale de la Coupe des champions 1975-76 (0-2 à l’aller, 3-0 au retour à Geoffroy-Guichard), il espère que ses joueurs trouveront les ingrédients, voire la potion magique, pour faire tomber l’ogre ukrainien en février prochain: "Il va falloir aller voir le druide pour lui demander une bonne rasade de plus, car ça s’annonce difficile. Mais l’espoir fait vivre, les joueurs et le coach m’ont dit qu’ils montaient en puissance, j’espère que nous serons prêts en février."

Il le faudra pour rivaliser avec une formation qui, à cette époque de l’année, hiver oblige, sera un peu à court de compétition, mais qui compte en son sein de nombreux joueurs expérimentés, entre internationaux ukrainiens à la pelle (Shovkhovsy, Khacheridi, Selin, Husyev, Bezus, Kravets, Yarmolenko…) et étrangers de valeur, à l’instar de l’ancien de Montpellier, Belhanda, du Portugais Miguel Veloso ou du Néerlandais Lens…

source:http://www.sports.fr/football/ligue-europa/articles/ligue-europa-guingamp-a-hate-d-y-etre-!-1156440/

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15 décembre 2014

Trois Français vont lancer en toute légalité une vapoteuse... au cannabis

http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$4yjm5lhkv12etyubn4rhl00qnzanfo7/cig.jpeg

Leur cigarette électronique au cannabis ne fera pas planer, mais elle promet des vertus anxiolytiques et anti-douleur. Trois Français s'apprêtent à lancer dans les jours à venir une vapoteuse très spéciale : ses utilisateurs inhaleront un produit à base de chanvre, une plante caractérisée par sa faible teneur en THC (moins de 0,2%). Ce qui empêche tout effet euphorisant. Et rend cette e-cigarette légale.

"Aucun effet secondaire"

L'un des trois concepteurs du projet, Antonin Cohen, a parlé à Vice d'une "vraie démarche scientifique", soulignant que la molécule diffusée dans leur vapoteuse, le CBD, "possède un champ d'application très large" et n'a "quasiment aucun effet secondaire". "Nous ce qui nous motive, c'est de voir comment on peut aider des gens qui souffrent, qui ont des maladies graves, grâce à ces molécules de cannabinoïdes". Selon lui, le produit à l'effet apaisant "sera disponible dans de nombreux pays, y compris la France".

Le site Vice rappelle qu'il "existe déjà des médicaments aux cannabinoïdes comme le Marinol, le Bedrocan ou Sativex". Le Sativex avait d'ailleurs été le premier l'an dernier a obtenir une autorisation de mise sur le marché dans l'Hexagone, pour un usage limité aux patients atteints de sclérose en plaques. Ce spray buccal doit être disponible dans les pharmacies dès 2015.

source:http://www.metronews.fr/info/trois-francais-vont-lancer-en-toute-legalite-une-cigarette-electronique-au-cannabis/mnlo!HK4KbFqzjFhro/

15 décembre 2014

La Belgique paralysée par une grève générale

http://s2.lemde.fr/image/2014/12/15/534x267/4540438_3_66d4_a-l-aeroport-de-zaventem-en-belgique_5b3328d6eb01f28100dedc4217b52d88.jpg

La Belgique tournait au ralenti, au matin du lundi 15 décembre, en raison d’un mot d’ordre de grève générale et nationale décrété par les trois grands syndicats du royaume. Trains nationaux et internationaux, bus, métros étaient à l’arrêt, comme la quasi-totalité des services publics. L’espace aérien était fermé pour vingt-quatre heures, depuis dimanche soir, en raison d’un mouvement des contrôleurs aériens. Les écoles, les hôpitaux, de nombreux magasins et des entreprises du secteur privé, dont l’accès était barré, ont également été contraints de renoncer à leur fonctionnement normal. Les syndicats avaient également essayé de mobiliser les transporteurs routiers pour qu’ils bloquent les accès aux grandes villes.

Les tentatives de certains patrons, qui avaient lancé des actions judiciaires pour faire interdire des piquets de grève qu’ils jugent illégaux, ont été vaines. Et leurs appels aux autorités locales pour qu’elles fassent intervenir la police devaient également recueillir peu d’écho.

Ces actions de grande ampleur sont dirigées contre la coalition de droite, emmenée par le libéral francophone Charles Michel. Elle entend porter l’âge de la retraite à 67 ans, réformer le système des préretraites, limiter la progression des salaires en gelant temporairement l’indexation automatique des salaires – une particularité belge, devenue un tabou syndical –, économiser dans le secteur de la santé et réduire de 33 % à 25 % les charges patronales sur les salaires. Un programme présenté comme « de rupture » dans un pays qui fut longtemps consensuel et adepte d’un dialogue social très poussé.

« Une minorité impose sa loi »

Le débat semble toutefois « bloqué sur de vieilles recettes », comme le relève l’éditorialiste du magazine Trends-Tendances : les partis au pouvoir, « cimentés seulement par le malin plaisir d’avoir réussi à renvoyer les socialistes dans l’opposition », ont oublié leurs promesses d’ambitieuses réformes fiscales pour prôner une modération salariale somme toute assez timide. Face à cette situation inhabituellement tendue, le patronat oscille entre colère et inquiétude. La Fédération des entreprises de Belgique – l’équivalent du Medef invite le gouvernement à maintenir ses projets de « saut d’index » (une limitation salariale de 2 % qui rapportera 2,5 milliards aux entreprises en 2015), avant de réduire les charges sociales en 2016 et, plus généralement, de prendre des mesures pour la compétitivité d’une économie affaiblie.

Soutenus par une opposition socialiste virulente, les syndicats répondent en menaçant de durcir leur mouvement : des centrales des services publics annoncent un mouvement « au finish » qui pourrait gagner d’autres secteurs si le gouvernement ne retisse pas le fil de la concertation.

« Le conflit est parfois dur, mais la logique et le bon sens peuvent encore l’emporter », juge Jo Libeer, administrateur du Réseau flamand des entreprises (Voka), une organisation très écoutée par les dirigeants de sa région. Selon lui, le pays n’échappera toutefois pas aux réformes : « La banque nationale dénonce depuis dix ou quinze ans la maladie de ce pays qui vit au-dessus de ses moyens, situation qui n’a pas empêché les gouvernements successifs de mener des politiques très généreuses. » « Le mouvement n’est pas totalement incontrôlable, d’autant que beaucoup de gens en ont assez des grèves où une minorité impose sa loi à un secteur privé qui veut continuer à travailler », enchaîne Jean-François Heris, président de l’Union wallonne des entreprises et patron de l’entreprise verrière AGC Automotive.

La Wallonie connaît les mêmes handicaps que la Flandre

Patrons du nord et du sud sont unis pour souligner la nécessité de réformes dans un pays qui est parvenu jusqu’ici à accrocher le wagon des bons élèves de la classe européenne. Mais qui ne peut plus nier des difficultés qui viennent de lui valoir un rappel appuyé de la Commission de Bruxelles : avec un taux d’endettement remonté à 105 %, une balance commerciale négative et des dépenses publiques qui atteignent 54 % du produit intérieur brut PIB, il doit réagir.

Toujours à la recherche d’un difficile redressement, la Wallonie connaît les mêmes handicaps que la Flandre : un coût salarial supérieur de 7 % à celui des pays voisins, une énergie plus chère de quelque 35 %, une croissance qui n’atteint pas les 2 % nécessaires à la préservation du modèle social. Elle les cumule avec d’autres difficultés, souligne M. Heris : « Trop peu d’entreprises, et trop petites, ainsi qu’un enseignement inégalitaire et trop peu performant, qui fait qu’un élève wallon de 14 ans a, en moyenne, un an de retard sur celui d’un pays voisin ». Grevé par la lourdeur de sa machinerie publique, le pouvoir régional a, quitte à se rendre lui aussi impopulaire, élaboré un programme de rigueur : un fonctionnaire sur cinq seulement sera remplacé à l’avenir. D’où un autre coup de colère syndical.

S’il est plus vigoureux du côté francophone, le mouvement de contestation du gouvernement Michel mobilise toutefois aussi en Flandre. De quoi, au moins, rassurer le chef du gouvernement : son puissant allié flamand, l’Alliance néoflamande (NVA), le parti indépendantiste de Bart De Wever, ne peut pour une fois dénoncer des Wallons adeptes des grèves pour mieux leur opposer des Flamands travailleurs. « Patrons wallons et flamands se rejoignent sur beaucoup de sujets », affirme M. Heris. Son homologue M. Libeer lui répond en écho : « Il me semble qu’on mène les mêmes politiques dans les deux grandes régions du pays et je pense qu’il faut y gommer, de la même manière, l’angoisse des gens. »


LES TRANSPORTS SONT EXTRÊMEMENT PERTURBÉS

  • depuis 22 heures dimanche soir, plus aucun avion n'a décollé ni atterri dans les aéroports en raison de l'arrêt de travail des contrôleurs aériens. Des vols ont été déviés vers les aérogares de pays voisins, en France (Lille), aux Pays-Bas (Maastricht et Amsterdam) et en Allemagne (Cologne), et des autobus affrétés pour transporter les passagers vers ou depuis les aéroports de Bruxelles et de Charleroi.
  • Les trains ont également cessé de rouler dimanche soir, et aucun Thalys, TGV ou Eurostar (pour Londres) transitant par la Belgique n'est prévu.
  • La navigation commerciale vers et depuis les ports de Zeebruges et d'Anvers a été stoppée dès dimanche pour raisons de sécurité.
  • Aucun autobus, tramway ou métro ne doit circuler, en Flandre comme en Wallonie.
  • Un syndicat de chauffeurs de camions a menacé de bloquer les autoroutes lundi matin.
  • source:http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/15/la-belgique-paralysee-par-une-greve-generale_4540437_3214.html
15 décembre 2014

David Luiz doit une revanche à Mourinho

http://cdn.sports.fr//images/media/football/ligue-des-champions/articles/david-luiz-doit-une-revanche-a-mourinho/david-luiz-avec-laurent-blanc-et-jose-mourinho/13285374-1-fre-FR/David-Luiz-avec-Laurent-Blanc-et-Jose-Mourinho_w484.jpg

Les retrouvailles sont forcément attendues, elles devraient être savoureuses. Le Paris Saint-Germain et Chelsea vont de nouveau croiser le fer en Ligue des champions, cette fois au stade des huitièmes de finale après les quarts du précédent exercice. A cette occasion, David Luiz, qui a changé de camp, va pouvoir tenter de clouer le bec de José Mourinho.

Sur quatre confrontations en Ligue des champions entre les deux équipes, le Paris Saint-Germain n'a gagné qu'une seule fois face à Chelsea, c'était le 2 avril dernier au Parc des Princes (3-1) en quart de finale aller de l'épreuve, six jours avant une défaite (2-0) fatale aux Franciliens à Stamford Bridge. De cette double confrontation, on se remémore forcément les échanges chambreurs entre les "CM" des deux formations, le but spectaculaire de Javier Pastore, la course de José Mourinho pour féliciter Demba Ba et son but salvateur du retour, comme le message d'amour destiné à l'OM prononcé par Didier Drogba au Parc des Princes dix ans plus tôt, avec les couleurs londoniennes sur les épaules (0-3).

Mais une nouvelle page de cette histoire franco-anglaise va s'écrire les 17 février et 11 mars prochains, à l'occasion des retrouvailles entre les deux clubs en huitièmes de finale de la compétition, d'abord du côté de la Porte d'Auteuil, puis sur les bords de la Tamise. Deux des formations les plus puissantes d'un point de vue financier vont ainsi s'affronter, l'une ayant notamment subtilisé à l'autre un international brésilien, David Luiz, débarqué en France pendant l'été contre 50 millions d'euros.

Mourinho ne croyait pas en lui comme défenseur

Les Londoniens ont notamment réinvesti cette manne sur Diego Costa (Atlético de Madrid), Francesc Fabregas (FC Barcelone), Loïc Rémy (Queens Park Rangers) ou Filipe Luis (Atlético de Madrid). En quelque sorte, le départ du taulier défensif de la Seleçao a permis aux Blues de se renforcer. José Mourinho est aussi de cet avis puisqu'il n'avait notamment émis aucun regret suite au départ de David Luiz. "Comme défenseur central, il ne me manquera pas du tout", avait ainsi lancé le Special One début août.

Force est de constater que le technicien portugais est plutôt dans le vrai au regard des premiers mois réussis par le nouvel arrivant avec les Rouge et Bleu. Replacé en défense centrale après avoir officié dans l'entrejeu de l'autre côté de la Manche, l'ancien joueur du Benfica Lisbonne n'apporte pas les garanties nécessaires aux champions de France en titre au côté d'un Thiago Silva également méconnaissable.

S'il avait reconnu les qualités du partant dans un rôle plus proche du rond central, José Mourinho doit pour l'heure être satisfait du départ de David Luiz, puisque Gary Cahill reste incontournable, John Terry a retrouvé de l'allant, Branislav Ivanovic est toujours une référence et Kurt Zouma peut rendre quelques services. Le demi-finaliste de la dernière Coupe du monde aura toutefois l'occasion de prendre une revanche individuelle sur son ancien mentor, toujours prompt à vouloir déclencher les hostilités par presse interposée.

Et quel meilleur moyen de répondre aux critiques et aux doutes de son ancien entraîneur que de livrer deux matches de tout premier plan en défense centrale avec le PSG pour David Luiz ?

source:http://www.sports.fr/football/ligue-des-champions/articles/psg-david-luiz-compte-bien-prendre-sa-revanche-1156453/

15 décembre 2014

« Sils Maria » d’Olivier Assayas nommé Prix Louis-Delluc 2014

http://www.lesechos.fr/medias/2014/12/15/1075172_sils-maria-dolivier-assayas-nomme-prix-louis-delluc-2014-web-0204016484864.jpg
Le Prix Louis-Delluc 2014 a été attribué à « Sils Maria », film du réalisateur Olivier Assayas. Créé en 1937, le concours récompense le meilleur film français de l’année et est attribué par un jury composé d’une vingtaine de critiques et personnalités, sous la houlette de Gilles Jacob, qui a présidé jusqu’à cette année le Festival de Cannes. « Sils Maria », qui succède à « La Vie d’Adèle » d’Abdellatif Kechiche, raconte l’histoire d’une actrice quadragénaire, interprétée par Juliette Binoche, s’apprêtant à faire son retour sur les planches. Une jeune assistante lui vient en aide pour préparer ce rôle, jouée par la comédienne Kristen Stewart, révélée pour son rôle très médiatisée dans la saga Twilight. Gilles Jacob a salué « la mise en scène élégante et fluide » du film d’Olivier Assayas, tandis que le réalisateur a voulu partager cette distinction avec son actrice principale, Julienne Binoche. Quant au prix du premier long métrage, il a été attribué aux « Combattants » de Thomas Cailley, déjà salué par les critiques.

Nietzsche appréciait sa villégiature de Sils Maria en Engadine (Suisse), où il conçut sa théorie de l’éternel retour. « Sils Maria » d’Olivier Assayas signe l’éternel retour du talent de Juliette Binoche - épaulée dans cette escalade par une superbe Kristen Stewart, définitivement échappée de « Twilight ». Maria Enders (Juliette Binoche) est une star de légende qui, vingt ans plus tôt, a triomphé dans une pièce du dramaturge Wilhelm Melchior. Alors âgée de dix-huit ans, elle tenait le rôle d’une jeune femme, Sigrid, qui rendait folle d’amour sa patronne, Helena, riche héritière d’une entreprise suisse, mariée et mère de famille. Après l’avoir aimée et manipulée, suscitant les ragots du personnel, Sigrid plaque Helena, laquelle finit par se suicider. Pendant ce temps, l’entreprise court à la faillite. Klaus Diesterweg, metteur en scène branché, veut monter cette pièce, proposant à Maria, qui a joué Sigrid vingt ans plus tôt, de reprendre le rôle d’Helena. Le rôle de Sigrid serait confié à une jeune star d’Hollywood, Jo-Ann Ellis (Chloë Grace Moretz), idole trash des teenagers, dont les bitures, les sorties en boîte et les pétages de plombs font le fonds de commerce d’Internet.L’opération ressemble à un coup de « com » et Maria commence par refuser. D’abord parce qu’elle a aimé le rôle de Sigrid et détesté celui d’Helena, interprété en plus par une actrice ringarde. Ensuite parce que l’actrice en question s’est tuée dans un accident de voiture. Superstition... Mais, finalement, Maria accepte. Elle commence les répétitions avec son assistante, qui lui donne aussi la réplique, Valentine (Kristen Stewart). Ce n’est pas une partie de plaisir. Car Maria voudrait donner à son personnage une autre dimension que celle de victime - sans y parvenir. Tandis que Valentine lui conseille d’incarner Helena telle que Melchior l’a imaginée. Et d’accepter, surtout, que les années ont passé.

« Sils Maria » est un film brillant qui aborde beaucoup de sujets, s’en amuse et force à réfléchir : l’emprise sur les esprits de Google et de YouTube; la pipolisation de la société; le temps qui passe, qu’on l’accepte ou non; la relation maître-esclave et comment s’en sortir; le sens, le rôle et l’importance du cinéma de genre. Juliette Binoche a la beauté de son intelligence. Kirsten Stewart a l’intelligence de sa beauté (l’inverse marche pour les deux...). Chloë Grace Moretz pétille dans tous les cas. On pourra regretter les quelques pistes lancées et non abouties. On regrette surtout l’absence de ce beau film au palmarès du Festival de Cannes.


sources:http://www.lesechos.fr/week-end/culture/0204016484824-le-film-sils-maria-dolivier-assayas-nomme-prix-louis-delluc-2014-1075172.php


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15 décembre 2014

Georges Tron renvoyé aux assises pour viols sur d'ex-subordonnées

http://img.20mn.fr/75PYy7bxRBCpWqqOu1ZBEg/648x415_georges-tron-13-juin-2012-commune-draveil-pres-paris.jpg

Il avait obtenu un non-lieu, mais va devoir repasser par la case justice. L'ex-secrétaire d'Etat UMP Georges Tron a été renvoyé lundi devant les assises de l'Essonne où il sera jugé pour viols et agressions sexuelles à l'encontre de deux anciennes employées municipales. Le maire de la commune de Draveil (Essonne) avait bénéficié d'un non-lieu il y a un an.

La cour d'appel de Paris a infirmé l'ordonnance de non-lieu dont Georges Tron avait bénéficié à l'issue de l'enquête déclenchée par des plaintes des deux femmes, selon des informations de sources proches du dossier, confirmées par une source judiciaire. Une ancienne adjointe de Georges Tron à la mairie de Draveil, Brigitte Gruel, comparaîtra également, ont indiqué ces sources.

sources:http://www.20minutes.fr/societe/1501547-20141215-georges-tron-renvoye-assises-viols-ex-subordonnees

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